Keith Haring / Tour de l’hôpital Neker

KeithHaring.1TOUR DE L’HÔPITAL NEKER, PARIS 15ÈME

Keith Haring est un artiste américain qui a grandi en Pennsylvanie. Son père lui apprend à dessiner en lui faisant inventer des figures sans les recopier.

« quand je serais grand, j’aimerais être un artiste en France », écrit-il à 10 ans.

A New York dans les années 80 ’il découvre le street art. Il se met à dessiner à la craie sur des panneaux publicitaires du métro et rencontre des artistes comme Jean Michel Basquiat, Andy Warhol, mais aussi des vedettes de la scène pop américaine comme Madonna. Le jeune Keith Haring s’intéresse à toutes les cultures. A New York il fréquente des personnes d’origines variées et lui même expose dans plusieurs pays Européens (Allemagne, Italie, France, Belgique…) mais aussi au Brésil et au Japon. A Tokyo il ouvre sa première boutique d’objets recouverts de ses dessins (Pop Shop). Pour lui l’ art doit être populaire et à la portée de tout le monde. Keith Haring viendra très souvent en France, et c’est à cette occasion qu’il fera une fresque gratuitement sur une grande tour de l’hôpital Neker pour les enfants malades. Pour lui cette fresque est là pour donner de la joie aux enfants malades.

« Mes dessins tentent de créer la vie, de l’inventer »

A partir des années 80, il trace à la craie des figures simples sur des panneaux noirs qui recouvrent les emplacements publicitaires dans le métro. Ces dessins deviennent des signes graphiques facilement identifiables par tout le monde. En cela ils deviennent universels. Des motifs se répètent dans la même peinture ou bien se retrouvent d’une oeuvre à l’autre à l’autre comme le bébé à quatre pattes, le chien, la soucoupe volante, la pyramide, le serpent, l’ordinateur, la télévision, le bâton, les danseurs… Tous ces signes vont prendre des sens différents selon le contexte que l’artiste veut révéler. Il arrive à transmettre des situations et des histoires pour décrier les injustices, le racisme, la maladie…
Dans la fresque de la tour de l’hôpital Neker, on retrouve la façon spontanée de Keith Haring de dessiner dans un seul jet, sans corriger. Les figures sont des silhouettes et les couleurs posées en aplats viennent rythmer la totalité de la surface, elles ne remplissent pas la forme des personnages.

Vidéo

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